CHRONIQUE

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Lectures algéroises par Christiane Chaulet Achour

Dans Algérie Littérature / Action nous sommes attentifs à tout ce qui se publie sur l’ Algérie, et en Algérie plus particulièrement. Dans le n° 47-48 de janvier 2001, Aïssa Khelladi, sous le titre “ Edition : quoi de nouveau en Algérie ? ”, évoquait le renouveau du livre en Algérie, les Salons, les nouveaux éditeurs dont les éditions Barzakh, sans masquer les graves carences qui marquaient encore ce secteur. Cette mise au point éclairante était suivie d’ recensement de quelques parutions. un Moi-même dans le n° 55-56 de novembre-décembre 2001, je proposais une chronique sur “ La vie culturelle à Alger ”. C’ dans la continuité de cette information à est partager que s’ écrit aujourd’ cette nouvelle chronihui que. Elle est entièrement constituée de comptes-rendus de livres lus. Auparavant, je souhaite signaler un dossier proposé par Le Matin, le 29 août 2002, “ La seconde vie du roman algérien ” avec en sous-titre, “ La littérature algérienne de ces dernières années confrontée au réel ”. Le dossier choisit, d’ emblée, un éclairage unique et c’ est dommage : “ Entre l’ encre et le sang, les romanciers algériens, depuis la décennie écoulée, se sont jetés dans l’ écriture pour témoigner du chaos de leur pays ensanglanté par le terrorisme islamiste et livré à la prédation ”. Il semble pourtant que la littérature algérienne se

soit largement ouverte et diversifiée durant ces dix années… Les auteurs interviewés sont Nouredine Saadi, Anouar Benmalek et Yasmina Khadra. Le seul éditeur interrogé est Sofiane Hadjadj et l’ article de fond est assuré par Ghania Hammadou, seule voix féminine de l’ ensemble mais comme journaliste et non comme romancière. Samir Abdelmoumène assure l’ entretien d’ Anouar Benmalek et Rachid Mokhtari ceux de Nouredine Saadi et de Yasmina Khadra. Si les pages offertes sont intéressantes, il faut bien constater qu’ elles ne présentent pas un tableau très nouveau, ni très complet