Littérature
a) L’importance de la figure maternelle
Nous notons l’importance de la mère dans ce récit. Tout d’abord avec le titre Le livre de ma mère, puis à travers toutes les descriptions faites par l’auteur : « elle et moi
[…] Elle et moi, deux faibles et bien vêtus […] ma mère et moi nous étions […] on se souriait ». Il y a donc une certaine complicité entre les deux personnages qui n’apparaissent que liés dans cet extrait.
b) Le rejet et la honte
Cependant, cette union des deux êtres semble être vécue comme un moment de honte par Cohen : « mondanités […] faibles […] ridiculement […] pitié […] empotés ».
c) La mort de la mère
Nous soulignons la dernière phrase de l’extrait : « Elle est morte ». La description s’interrompt brutalement. Tandis que Cohen faisait le récit d’une journée, où ses sentiments sont pris entre la joie de ces instants et la gêne d’une mère jouant le rôle de la bourgeoise, il marque la fin de la narration par un « Elle est morte ». Cette brève phrase sonne comme un point et également comme un rappel à lui-même, rappel de la réalité.
Conclusion
Dans Le Livre de ma mère, Cohen mêle ses souvenirs à la description de la figure maternelle. Ici, la mère apparaît comme un être fondamental avec lequel l’auteur partage une certaine complicité. Cohen ne manque pas de témoigner l’amour que sa mère lui portait. Cependant, nous pouvons remarquer qu’il introduit dans ce récit la notion de l’ambivalence de ses sentiments de jeune garçon pour celle qui jouait un rôle de bourgeoise ; rôle qui provoquait de la gêne chez