En France, une personne qui vois un enfant se faire maltraité et qui ne fait rien est passible d’une amande de 45 000 euros. Nous devrions faire la même chose ici, cela ferait en sorte qu’il y aurait moins d’enfants battus.
Si l’on croit qu’un enfant est maltraité, il existe dans toutes les provinces et dans tous les territoires une loi qui oblige à le signaler. Si vous avez des raisons de croire qu’un enfant est maltraité, le fait de signaler l’incident ne vous causera pas d’ennui, même s’il s’avère que vous n’aviez pas raison.

Plusieurs parents croient que le fait de frapper sont enfant en lui donnant la fessée peut être efficace. Mais selon les experts, la fessée n’est pas un bon moyen pour discipliner son enfant. La fessée peut causer de la colère et de la rancune chez les enfants et miner la confiance qu’ils ont envers leurs parents. Cela enseigne aux enfants qu’il est acceptable de frapper les autres.
Lorsque l’enfant est méchant ou n’écoute pas, à la place de lui donner la fessée, il est préférable d’essayer de comprendre pourquoi l’enfant est comme ça. Quand vous comprenez pourquoi il est comme ça, c’est plus facile de gérer la situation sans se mettre en colère.
Au Canada, la plupart des actes criminels sont prévus dans le Code criminel. Selon le Code, agresser une personne, ou menacer de l’agresser, est un crime. Le fait de toucher quelqu’un sans son consentement, même sans lui faire de mal, peut être vu comme des voies de fait. Voici des exemples de gestes qui légalement peuvent être considérés comme des voies de fait :
• gifler,
• donner un coup de poing,
• pincer,
• donner des coups de pied,
• séquestrer quelqu’un,
• retenir une personne,
• faire des attouchements non souhaités.

Si vous savez qu’un enfant est victime de maltraitance sexuelle, signalez immédiatement la situation à la police. En cas d’urgence, composez le 9-1-1. Apprenez la sécurité personnelle à vos enfants et expliquez-leur comment ils peuvent rester en sécurité.