Logisitique
« Une croissance économique peu favorable au transport de marchandises en 2005 ».
Synthèse de la publication du SESP du même titre.
Le transport intérieur terrestre de marchandises subit en 2005 une baisse de son activité. Faible dynamisme économique de ses principaux clients, industries manufacturières et agroalimentaires. Ce recul touche le transport routier sous pavillon français et le fret ferroviaire.
- Transport routier :
L’activité mesurée en tonnes-kilomètres recule de 3 % pour l’ensemble de la navigation intérieure. Avec une hausse du PIB estimée à 1,4 %, le décrochage entre la conjoncture générale et celle du secteur des transports est marqué. Cette divergence tient au contenu de la croissance économique, tirée par les secteurs les moins utilisateurs de services de transport. Les mauvais résultats du secteur des transports en 2005 sont renforcés par la perte de marchés à l’international.
Les transports de produits manufacturés représentent environ 40 % des tonnes-kilomètres réalisés sur le territoire. Baisse de 4 % pour 2005. Parallèlement, baisse des rendements agricoles implique une diminution en produits issus de l’agriculture et donc des industries agroalimentaires. La demande de transports de matériaux de construction ne contribue que faiblement à l’activité des transporteurs.
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Baisse de la demande intérieure se répercute sur le TRM (-1,8 %). Le recul se concentre sur les transporteurs pour compte d’autrui. Le transport pour compte propre diminue de 2,4 %. Baisse moins prononcée sur le transport à longue distance (-1,6 %) que sur la courte distance (-2,1 %).
- Transport routier international
Diminution de l’activité internationale de la SNCF : -10,7 %.
Le marché diminue fortement depuis 1999. La baisse est la conséquence du faible dynamisme de ses exportations françaises vers l’UE ces dernières années.
Le pavillon français, quant à lui, perd des parts de marché au profit des pavillons