Loi pleiben
Cette loi a introduit diverses notions inédites, telles que le « plaider coupable », le « stage de citoyenneté » ou la création d'un mandat de recherche d'une part, et d'autre part d'un Fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles, tandis qu'elle a modifié diverses dispositions du Code de procédure pénale (régime de la garde à vue, prolongation possible de l'enquête de flagrance, etc.).
Elle a introduit dans le Code de procédure pénale un livre cinquième, intitulé « des procédures d'exécution », et relatif au droit de l'exécution des peines.
I. La lutte contre la criminalité organisée
En 2004, avec l’aide de loi « Perben II », le législateur français a choisi de lutter de manière plus effective contre le crime organisé.
La procédure dérogatoire créer par la loi « Perben II » s’inscrit dans la continuité de notions déjà connues en droit pénal, comme la notion de bande organisée et d’associations de malfaiteurs.
La bande organisée est posée à l’article 132-71 du code pénal :
« Tout groupement formé ou toute entente établie en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, d’une ou plusieurs infractions »
L’association de malfaiteurs est posée à l’article 450-1 du code pénal :
« Tout groupement formé ou entente établie, en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, d’un ou plusieurs crimes ou d’un ou plusieurs délits punis d’au moins cinq ans d’emprisonnement »
L’association de malfaiteurs (article 450-1 à 450-3 du CP et 421-1 et suivants du Code pénal) est une