Deux mots “Loi et Économie”, ces derniers trônent sur nos têtes estudiantines réunies en troïka, ils nous lancent le défi de les dévêtir de leur absconse, de les mettre à nu afin de démontrer ce que dissimule l'imposante ossature dont est construit ce concept impérial pour ne pas dire impérialiste. Un concept qui ne cesse de terroriser les consciences profanes, de tous ceux qui, à l'évocation du terme économie, ressentent une désertion de toutes leurs facultés aidant à cerner cet intrus. Aussi serions-nous sincères sur le fait que ce livre, au premier abord, a suscité en nous, en tant que groupe de réflexion, une certaine méfiance, laquelle méfiance fut motivée par toutes ces idées préconçues, semées par les médias et nourries par l'intervention “d'éminents spécialistes” autoproclamés pour certains, ou se retrouvant au-devant de la scène médiatique malgré eux pour d'autres. La tâche qui nous est incombée est d'expliquer l'une des lois, à savoir la n°9, évoquée dans le livre de Jacques Généreux et qui a pour titre “Les vraies Lois de l'Économie ”.

Les néoclassiques ont pour principe la non-intervention de l’État dans les affaires économiques, car pour ces derniers l’intervention de l’État serait inefficace. Ils citent en cela la loi des débouchés de J.B Say et la théorie de l’équilibre général. Cet équilibre permet selon les néoclassiques de manipuler les taux d’intérêt et ainsi de solutionner toute surproduction ou diminution de l’offre vis-à-vis de la demande. Dans la pensée néoclassique, la loi des débouchée et la théorie de l’équilibre générale permettent à l’économie de corriger les excès ou les défauts qui apparaissent au cours du temps. Ce dogme acquis, les néoclassiques combattent donc toute intervention étatique dans les affaires économiques.

Avec la crise des années 1930, cette pensée est mise en pièces et la théorie keynésienne se renforce. En effet Keynes critique les néoclassiques et démontre que le salaire est la donnée principale quand on