Lolilol
Eugène Ionesco, Samuel Beckett, Arthur Adamov, Jean Genet, voire Harold Pinter sont parmi les auteurs de ces œuvres qui ont bouleversé les conventions du genre. La particularité de Ionesco et de Beckett est qu’ils ont exposé une philosophie dans un langage lui-même absurde qui réduit les personnages au rang de pantins, détruit entre eux toutes possibilités de communication, ôte toute cohérence à l’intrigue et toute logique aux propos tenus sur scène. Toutefois, Beckett a toujours nié faire partie de ce mouvement malgré la pièce Fin de Partie qui possède les caractéristiques du genre.
L’absurdité des situations mais également la déstructuration du langage lui-même ont fait de ce style théâtral un mouvement dramatique à part entière. Ce type de théâtre montre une existence dénuée de signification mettant en scène la déraison du monde dans laquelle l’humanité se perd.
Sommaire [masquer]
1 Sources philosophiques
2 Origine critique
3 Caractéristiques
4 L'avant-garde de l'après-guerre
5 Les dramaturges
6 Bibliographie
Sources philosophiques[modifier]
L'appui dans les écrits théoriques d’Antonin Artaud, Le Théâtre et son double (1938), et dans la notion brechtienne de l’effet de distanciation (Verfremdungseffekt). L’apparente absurdité de la vie est un thème existentialiste que l’on trouvait chez Jean-Paul Sartre et Albert Camus mais ceux-ci utilisaient les outils de la dramaturgie conventionnelle et