Séqu.2-N°1

Les animaux malades de la peste, Les Fables, de LaFontaine XVIIème s.

I) Les ravages de la peste. * LF emploie des périphrases : « Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en fureur inventa pour punir les crimes de la terre, » V1.2.3, mettant ainsi le lecteur en attente. Il met donc la peste en exergue au V4, d’autant plus qu’elle est rejetée en début de vers. * V15-33 Le lion tient le conseil, c’est le discours du lion.
V34-48 « Sire, dit le Renard … petits saints », Discours du Renard
V49-54 « L’Âne vint ... parler net », Discours de l’Âne.
V55-62 « Â ces mots … bien voir », Condamnation de l’Âne
V63-64 « Selon que vous serez… blanc ou noir », La morale * On note un chiasme (= inversion d’éléments lexicaux ou syntaxiques) : V7 « Ils ne mourraient pas tous mais tous étaient frappés ». Le chiasme met en valeur les ravages e la peste par la répétition des termes « tous ». * Le thème de la mort est omniprésent : « Mal que le ciel en sa fureur » V2 , sa fureur , sa toute puissance. * La peste est une punition divine, le ciel doit être apaisé, il faudra désigner un coupable , tous ces éléments sont mis en place de façon implicite dans la première partie du texte. * On note un présent de vérité générale « qui répand la terreur » V1 , la peste symbolise la peur de toute éternité. * On note aussi des imparfaits « faisait » V6 ; « se fuyaient » V13, à valeur descriptive. LF dresse un tableau.

II) Le discours du Lion (V15-33) * Le lion est le symbole de la puissance et du pouvoir, il s’impose dans l’énonciation : « je crois » V16. * Il emploie un argument d’autorité, qui fait référence à une autorité morale : « Le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune » V16-17. Il s’adresse de façon injonctive en donnant un ordre à l’assemblée : « Que le plus coupable de nous … » V18-19 périsse et avec l’imparfait «Ne nous flattons donc point » V23. * Le lion s’accuse mais donne la parole aux autres