Lolz
La poursuite du bonheur constitue une fin universelle de la nature humaine. C'est ce que Pascal a vu très tôt dans ses Pensées : "Tous les hommes recherchent d'être heureux . Cela est sans exception, quelques différents moyens qu'ils y emploient." . Pourtant définir le bonheur et les moyens pour y parvenir est chose complexe. Chacun en pensant au bonheur voit la satisfaction de tous ses désirs, c'est-à-dire au plaisir. Le bonheur n'est il pas l'absence de douleurs, de manque qu'apporte le plaisir, sentiment de plénitude? Mais la jouissance perpétuelle ne se détruit-elle pas elle-même en retirant la saveur des choses? Le bonheur ne demande-t-il pas une conscience d'être heureux, absente du plaisir ?
La vie, du latin vita, «vie», «existence». 1. Vie : en biologie, ensemble des phénomènes propres à tous les organismes (animaux et végétaux), parmi lesquels l'assimilation, la croissance et la reproduction. 2. Durée s'écoulant de la naissance à la mort. 3. Élan vital : chez Bergson, courant de vie qui se déploie à travers la matière en créant perpétuellement de nouvelles formes.
On peut se demander si l’idée d’un bonheur accompli et durable n’est qu’une accumulation de plaisirs différents ?
Les deux termes qu'il faut évaluer l'un par rapport à l'autre sont « bonheur » et « plaisir » : on entend par bonheur un état de satisfaction durable, que l'on définit souvent d'ailleurs comme étant recherché par tout homme, ou comme étant le but de toute vie. Le plaisir est aussi une forme de satisfaction, mais c'est une satisfaction comprise comme plus ponctuelle et plus limitée : on prend du plaisir à telle action, sur le moment où on la fait ; ce caractère évanescent du plaisir a souvent été dénoncé par la philosophie, comme si la quête du plaisir était nécessairement une quête dont la satisfaction se trouvait limitée par la nature même de son objet. Une conception plus satisfaisante du plaisir par rapport au