Longtemps j’ai pris ma plume pour une épée, à présent je connais notre impuissance
Jean Paul Sartre affirme « longtemps j’ai pris ma plume pour une épée, à présent je connais notre impuissance ».
Il faut alors se demander dans quelle mesure cette position peut être soutenu e et ce qui fait que la « plume » d’un écrivain, qui est avant tout création, peut être une arme efficace.
L’écrit, les mots sont ils plus persuasifs que la violence pour défendre ses idées ?
Nous nous interrogerons tout d’abord sur ce qui peut rendre la littérature impuissante, puis nous verrons que malgré tout, l’écriture peut posséder une force réelle, que la littérature est avant tout un outil d’éveil des consciences.
Les propos négatifs de Sartre peuvent se justifier par le fait que la littérature est une arme inefficace pour faire évoluer la société, Cette littérature est confrontée à de nombreuses entraves qui ralentisses son utilité dans notre monde, en effet pour que celle-ci soit efficace elle doit tout d’abord trouver un public , mais jusqu’au 20 è siècle ceci était un problème majeur dû au manque d’éducation, peux de gens savaient lire et encore moins écrire, leurs connaissances se limitant à l’essentiel. Les écrivains étaient aussi confrontés à un autre problème majeur, celui de la censure, prenons par exemple l’encyclopédie de Diderot, celle-ci avait tout d’abord été autorisé à la publication puis par la suite censuré car elle a été jugé trop « subversif » par les Jésuites en faveur à la cour.
Mais l’illettrisme et la censure ne sont pas les seuls obstacles que rencontre la littérature.
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