Lorenzaccio acte 3 sc 3
I- Ultime tentative pour échapper au non-sens et à l’absurde.
A- Le héros, un personnage consumé et vidé de sa substance.
→ Lorenzaccio est certes conscient de la vanité de son action, mais l’assassinat d’Alexandre représente pour lui une bouée de sauvetage qui, à défaut de lui rendre son innocence irréversiblement perdue, empêche, du moins, son sacrifice d’être complètement inutile et insensé.
→ Ce sacrifice apparaît dans le passage à travers la représentation que Lorenzaccio se fait de soi-même : Un être perverti, évidée, privé de sa substance : l’importance des images est à souligner : Lorenzaccio est à la fois le spectre, l’ombre de soi-même, et le squelette. C’est, pour reprendre une métaphore de Genet, une allumette consumée.
→ Ayant épuisé toute son énergie pour parvenir au tyran, et pour mener à terme son tyrannicide, il ne peut se détourner de son