Lorenzaccio drame romantique
Le dramaturge se détache des règles classiques. En effet, la pièce rejette la règle des trois unités. En premier lieu, nous pouvons remarquer que la pièce donne des incohérences de lieu. Certaines scènes sont découpées de plusieurs décors différents comme à la scène 7 de l’acte I qui débute par un lieu où se trouve Marie Soderini et Catherine Ginori « le bord de l’Arno », en passant par un second lieu « un groupe de bannis se forme au milieu d’un champ », et qui se termine par un autre « […] une plate-forme d’où l’on découvre la ville ». A cette scène, le spectateur peut se perdre car il ne peut pas savoir si ce groupe de bannis traversent la ville pour la quitter ou s’ils sont seulement entrain de plaindre Florence à un endroit fixe. D’ailleurs, la pièce est censée se passer à Florence mais à la scène 2 de l’acte 5 on part « À Venise » et on retourne à Florence à la 3è scène de l’acte. Néanmoins, à la 7è scène on se trouve à « Venise » mais à la scène 8 retour à « Florence ».
Par ailleurs, le temps de la pièce ne se tient pas en une journée. Dès les