Lorenzaccio
Florence est l'emblème de la tyrannie.Assassinats, bannissements ou enlèvements se succèdent. Toute résistance y semble impossible, le peuple, la bourgeoisie incarnés par les marchands, se répandent en lamentations sans oser agir.Florence est une cité décadente, en pleine décomposition, rongée par la lèpre du Mal. C'est dans une frange plus morale de l'aristocratie autour de Philippe Strozzi que la conjuration prendra naissance.Le Duc Alexandre domine par la terreur le clergé, les grandes familles florentines, les commerçants et le peuple.Seul point positif, Alexandre protège les artistes qui travaillent pour les princes ou l'Eglise.
les arts sont asservis et la liberté d'expression est étouffée
Entre cynisme et idéalisme, débauche et héroïsme, Lorenzaccio est une réflexion amère et cruelle sur la vanité de toute action humaine et la désespérance de l'action politique.
Utilisant la débauche pour atteindre son but politique, Lorenzaccio s'y englue peu à peu, car cette même débauche lui est devenue indispensable, pour lui permettre d' oublier son irrémédiable déchéance.
Florence: une ville de décadence:
C’est le monde de la prostitution. La femme importe peu ("elle" l.1,4,6) pourvu que l'homme ait du plaisir. Peu importe le vin pourvu que l’on ait l’ivresse...
C'est également le monde de l'argent: tout s'achète et se monnaye, surtout la