Lorenzaccio
Compte rendu d’exposition :
La ville de Paris a toujours suscité de nombreux fantasmes à travers le monde, surtout pour le cinéma hollywoodien, pour qui, la capitale française représente, selon Delanoë : « une source d’inspiration ».
En quoi le cliché parisien est-il représenté à travers le cinéma Hollywoodien ?
Le stéréotype parisien est symbolisé, tout d’abord, par l’acteur/chanteur Maurice Chevalier qui migre vers les Etats-Unis en 1929. En effet, ce dernier est recruté par Jesse L. Lasky et devient au début des années 30, une des figures les plus populaires du Music-Hall. Il est la représentation typique du parisien, notamment avec son canotier, son nœud papillon et sa canne. Cette image va se propager à travers le monde par le truchement de films comme « Innocent of Paris » de Richard Wallace en 1929 qui connait un succès flamboyant, ou encore « La veuve Joyeuse » d’Ernst Lubitsch en 1934 où l’acteur, dont l’attitude d’arriviste séducteur captive le cinéma américain. Le monde du Music-Hall commence, alors, à s’inspirer de la tradition parisienne avec, par exemple, en grande Bretagne le célèbre : « Moulin rouge » de John Huston en 1952 qui met en scène les folles nuits parisiennes et qui participe au mythe de ce cabaret.
D’autres films comme « Monsieur Verdoux » de Charlie Chaplin en 1947 participent à l’élargissement et à la diffusion du cliché parisien. Cette profonde admiration pour la culture française se propage à travers les pays mais surtout aux Etats-Unis où l’âge d’or de la représentation parisienne débute dans les années 50.
En effet, cette période de mise en lumière du stéréotype français est surtout représentée par la renaissance du « french cancan », symbole parisien le plus populaire à l’époque. Après être tombé dans le folklore durant la première guerre mondiale, le cancan connaît un franc succès et permet de diffuser l’image de la ville de Paris grâce aux films de cinéastes comme Vincente Minnelli « Un