lorenzo
a. Lorenzo, héros romantique de Musset.
b. Sacrifice de sa pureté et de ses principes.
c. Héros au côté des républicains.
" Voilà assez longtemps que les oreilles me tintent, et que l’exécration des hommes empoisonne le pain que je mâche ; j’en ai assez de me voir conspué par des lâches sans nom qui m’accablent d’injures pour se dispenser de m’assommer, comme ils le devraient, j’en ai assez d’entendre brailler en plein vent le bavardage humain ; il faut que le monde sache un peu qui je suis et qui il est. Dieu merci, c’est peut-être demain que je tue Alexandre ; dans deux jours j’aurai fini. "
II. Lorenzaccio, ou l’apparence de l’antihéros débauché.
a. La dualité du personnage, comment est-il passé de Lorenzo à Lorenzaccio ?
« Je ne voulais pas soulever les masses, ni conquérir la gloire bavarde d’un paralytique comme Cicéron. Je voulais arriver à l’homme, me prendre corps à corps avec la tyrannie vivante, la tuer, porter mon épée sanglante sur la tribune, et laisser la fumée du sang d’Alexandre monter au nez des harangueurs, pour réchauffer leur cervelle ampoulée. »
b. La ruse de Lorenzaccio.
c. Un meurtre à des fins personnelles.
« Je travaillais pour l’humanité ; mais mon orgueil restait solitaire au milieu de tous mes rêves philanthropiques. »
« Pourquoi ce seul mot, “ à ce soir”, fait-il pénétrer jusque dans mes os cette joie brûlante comme un fer rouge ? De quelles entrailles fauves, de quels velus embrassements suis-je donc sorti ? Que m’avait fait cet homme ? Quand je pose ma main là, et que je réfléchis, - qui donc m’entendra dire demain : je l’ai tué, sans me répondre : Pourquoi l’as-tu tué ? »
2 Delia
Il faudrait s'interroger sur la polysémie de héros : dans la mythologie, le héros est un métis divin/humain : ce sens ne convient pas à Lorenzo ; dans la littérature, le héros est le personnage central d'un drame ou d'un roman : ce sens convient à Lorenzo,