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Publié le 27 mars 2006 à 18:31
Pour souligner l'importance culturelle de la naissance en Polynésie française, une cérémonie d'enterrement d'un placenta, comme le pratiquent encore beaucoup de familles polynésiennes, avait été organisée dans la matinée.
"On me l'a proposé lorsque j'étais à l'hôpital (ndlr: où se trouve la maternité de Papeete), et je n'ai pas hésité, j'ai accepté tout de suite", a déclaré la mère de l'enfant, originaire de Rikitea (Archipel des Gambier). La jeune femme, déjà mère de trois garçons et d'une fille, a été heureuse de pouvoir enterrer le placenta de sa dernière fille.
"J'ai enterré le placenta de mon premier garçon aux Gambier, celui du deuxième ici à Papeete mais pour les autres je n'ai pas pu le faire", a-t-elle précisé.
La cérémonie était conduite par Tunui Salmon, conseiller technique "culture et patrimoine" à la présidence. Le placenta a été mis en terre dans un des jardins de la présidence avec un jeune cocotier.
"L'enterrement du placenta est lié traditionnellement à une continuité de fructification, (...) l'enfant est un fruit de sa mère, il a été nourri par son placenta. Ce placenta va ensuite être mis en terre sous un arbre fruitier et va nourrir cet arbre.
Un placenta dans les jardins de la présidence de Polynésie.
Une jeune maman originaire de Rikitea a fait enterrer le placenta de son cinquième enfant dans les jardins de la présidence de la Polynésie française.
(image placenta 1)
La mise en terre du placenta, enroulé dans des feuilles de bananier.
(image placenta 2)
La mère et sa fille plantent ensemble une jeune pousse de cocotier sur le placenta, comme le veut la coutume polynésienne. Après l'enfant, le placenta servira à nourrir l'arbre qui lui-même, par la suite, donnera des fruits.
(image placenta