Loui sebastien mercier biographie
Les années de formation[modifier]
Issu d’une famille de la petite bourgeoisie, Mercier naquit le 6 juin 1740 à Paris, quai de l’École, entre le Pont Neuf et le Louvre, où son père, Jean-Louis Mercier, tenait boutique de marchand fourbisseur, et baptisé deux jours plus tard en l’église Saint-Germain l’Auxerrois.
Originaire de Metz et veuf d’une première femme, Claude Galloy, Jean-Louis Mercier signa le 24 août 1739 un contrat de mariage avec Élisabeth Andrée Le Pas, fille de feu Martin Le Pas, maître maçon. Un cadet, Charles André, qui devait plus tard tenir l’hôtel des Trois-Villes, rue de Tournon, vit le jour en 1741. Un troisième enfant, Jean-Baptiste, mourut au berceau. Sa mère mourut à son tour le 30 juillet 1743, et Jean-Louis Mercier se remaria avec Charlotte Spol, qui lui donna une fille, Anne Charlotte1,2.
Après avoir appris quelques rudiments de latin d’un maître de pension, il entra comme élève externe au collège des Quatre-Nations en 1749. Ayant découvert en 1757 le Théâtre-Français1,2, son goût pour le théâtre et les romans, ainsi que son amitié avec Crébillon fils, le décidèrent vers 1765, à vivre de sa plume. Il publia d’abord des héroïdes qui n’eurent aucun succès, ce qui contribua sans doute à lui faire entreprendre plus tard une campagne contre les ouvrages en vers. Il écrivit alors quelques essais critiques sur le milieu littéraire et des récits.
Les débuts professionnels et littéraires[modifier]
En février 1763, alors qu’il n’était pas maître ès-arts, il fut nommé régent de cinquième au collège de la Madeleine, à Bordeaux, avec mille livres d’appointements, après l’expulsion des Jésuites, prononcé par un arrêt du Parlement de Bordeaux le 26 mai 1762. Ses obligations lui laissèrent assez de loisirs pour écrire des vers, publiés dans l’Iris de Guyenne. Ayant quitté cette place, il revint à Paris et forma en 1765 le projet de se rendre en Russie. Toutefois, son passeport lui fut refusé, et une visite au duc de Choiseul