Louis rené villermé
Contexte : Du point de vue de la santé et de l’hygiène, la période du 19ème siècle est marquée par des mutations décisives. La transition démographique entraine une forte croissance de la population européenne. Le mode de vie se transforme suite à la révolution des transports et à une forte urbanisation. La production agricole progresse de manière continue, ce qui contribue à une alimentation à la fois plus abondante, plus diversifiée et plus saine ; les famines tendent à disparaître tandis que les disettes se font plus rares. Les progrès de l’urbanisme et l’assainissement permettent pour leur part une meilleur protection de la santé publique toutefois certains problème demeurent notamment liée à la mécanisation, aux travails à la chaîne, mais aussi à un phénomène de masse liée à l’alcoolisme de nouvelle pathologie apparaissent de plus les enfants rentrent très jeunes dans le monde du travail ce qui va poser le problème de la législation des droits sur le travail.
Rapide Biographie : Chirurgien des armées napoléoniennes, Villermé abandonne son métier en 1818 pour se consacrer à l’étude des questions soulevées par les inégalités sociales, notamment face à la maladie et la mort. Ses enquêtes et ses recherches à ce sujet constituent, sinon une analyse sociologique, du moins une précieuse source d’information et d’observation sur les débuts de l’ère industrielle. Les travaux de Villermé sont reconnus comme des étapes très importantes du développement de la démographie et de la statistique. Une première étude sur les conditions de vie des prisonniers (1820), laquelle s’insérait dans un projet de réforme du régime pénitentiaire, rend Villermé célèbre. Il entreprend ensuite des études comparées de la mortalité et de la mortalité infantiles suivant les milieux sociaux, desquelles il ressort que la condition ouvrière dans les villes entraîne une mortalité très supérieure à la moyenne.
« Travail mauvais qui prend l’âge tendre en sa serre, qui