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L'égalité est donc le principe qui fait que les hommes doivent être traités de la même manière, avec la même dignité, qu'ils disposent des même droits et sont soumis auxmême devoirs.
D'autre part, la justice est un principe moral de la vie sociale fondé sur la reconnaissance et le respect du droit des autres qui peuvent être le droit naturel (l'équité) ou le droitpositif (la loi).
Au niveau d'un Etat, la Justice est le pouvoir judiciaire qui prend la forme d'une institution ou d'une administration publique constituée d'un ensemble de juridictions chargéesd'exercer ce pouvoir.
L'équité est un sentiment de justice naturelle et spontanée, fondée sur la reconnaissance des droits de chacun, sans qu'elle soit nécessairement inspirée par les lois en vigueur.Ce sentiment se manifeste, par exemple, lorsqu'on doit apprécier un cas particulier ou concret sans se laisser guider par les seules règles du droit. C'est une forme de justice qui prend plutôt enconsidération l'esprit de la loi que la lettre, pour en tempérer les effets ou la faire évoluer si, comme dit Aristote, « elle se montre insuffisante en raison de son caractère générale » dans l'Ethiqueà Nicomaque.
Est ce qu'alors l'équité ne serait elle pas une composante de l'égalité ? En matière politique par exemple, l'équité est le principe qui conduit à corriger des inégalités que subissentdes personnes.
Les inégalités sociales se creusent en particuliers pour les jeunes les plus fragilisés. L'intervention politique peut réduire ces inégalités en mettant en place de l'équité aveccomme principe « la justice distributive » (mettre la