Louise labé
Louise Labé, «Sonnet VIII», Oeuvres poétiques, p.116
Travail présenté à
Madame Mireille Beausoleil
Travail fait par
Rita Eid
EIDR22558600
Travail à remettre le 03 mars 2008
Université de Montréal Prostituée? Lesbienne? Poétesse? Chevalière? Le nom de Louise Labé amène certainement beaucoup de questionnements. Certains disent même que cette femme n’aurait jamais existé et que son histoire serait une fiction élaborée par un groupe de poètes autour de Maurice Scève, chef de file de «l’école lyonnaise». Cette rumeur pourrait venir du fait que nous connaissons peu de chose sur sa vie. Née entre 1520 et 1526 à Lyon d’un père humaniste qui voyait l'importance d'une bonne éducation pour sa fille, Labé reçoit le privilège d’une éducation exceptionnelle qui était accordé à peu de femme de son époque. Cette poétesse semble vraisemblablement être née dans la bonne ville. En effet, Lyon était considérée à l’époque comme la deuxième capitale de la France. Fortement italianisée, socialement et intellectuellement très fertile, aimées des rois, riche, inventive, c’est dans cette ville, au milieu ouvert à la participation des femmes à la vie artistique et aux débats d’idée, que Louise Labé prend sont envolé. En 1555, grâce au privilège accordé par le roi, elle devient la première femme lyonnaise à être publiée de son vivant. Son premier livre d’œuvres poétiques dont le «Sonnet VIII» fera l’objet de notre analyse, contient trois élégies et vingt-quatre sonnets. Son succès fut si grand qu’il à été réédité trois fois l’année suivant son apparition. Ce livre destiné et fait par des femmes cultivés à pour but de plaider pour le droit des femmes. En effet, en prenant la plume, en osant écrire de la poésie lyrique, en osant manifester ses sentiments et ses désirs amoureux, Labé devient la porte parole des femmes de son époque et une des premières féministes de l’histoire. S’inspirant en grande partie du modèle du grand poète italien Pétrarque, la