Née en 1520 en France, Louise Labé fit une des premières poètes féminines de la Renaissance. Sa mère est morte quand Louise avait 3 ans. Son père, un cordier célèbre, et très riche, se remaria quelques années plus tard. Malgré le fait que ses deux parents étaient analphabètes, Labé fut éduquée dans un couvent. Là, elle étudia le Latin, l’Italien et la musique.

Plus tard, vers l’âge de 20 ans, elle se maria à un cordier qui connut encore plus de richesse que son père. Cet homme put lui offrir une bibliothèque pleine d’œuvres de toutes sortes, pendant une époque où les livres étaient rares. C’est pendant ce mariage que la carrière de Louise Labé comme écrivaine française prit son envol.

Elle écrivait surtout des poèmes mais est aussi connue pour avoir publiée deux proses.
Elle aimait participer à des salons de lecture, où elle se lia d’amitié avec plusieurs autres auteurs célèbres, qui eurent de l’influence sur plusieurs de ces écrits.

En 1564, la peste noire se propagea à Lyon et prit la vie de quelques uns de ses amis chers. Elle meurt en 1565 à l’âge de 45 ans, de problèmes de santé.

Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie
Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;
J'ai chaud extrême en endurant froidure :
La vie m'est et trop molle et trop dure.
J'ai grands ennuis entremêlés de joie.

Tout à un coup je ris et je larmoie,
Et en plaisir maint grief tourment j'endure ;
Mon bien s'en va, et à jamais il dure ;
Tout en un coup je sèche et je verdoie.

Ainsi Amour inconstamment me mène ;
Et, quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.

Puis, quand je crois ma joie être certaine,
Et être au haut de mon désiré heur,
Il me remet en mon premier malheur.

Thèmes :
Un thème beaucoup répéter dans les œuvres de Louise Labé serait l’amour perdu. On peut voir qu’elle personnifie le mot amour et le met à la majuscule pour le mettre plus en valeur. Et aussi durant tout le texte, l’émotion change