Louise labé
Louise Labé fait donc parti de ces écrivains en publiant son livre qui met en avant sa personne, l’amour et ses sensations. En effet, tous les sonnets de Louise Labé sont centrés sur sa personne.
L'anaphore du pronom personnel " Je" reviens constamment dans ses sonnets. Quelques exemples, dans le poème VII je cite " je vis, je meurs" dans ce vers, Louise Labé passe d'un extrême à l'autre (antithèse) Un peu plus loin dans le même sonnet nous avons le même extrême: "Je ris et je pleure au même moment". Ses émotions sont contradictoires. La structure des sonnets de Louise et bien méthodique. Dans les deux premiers quatrains, Louise parle de se qu’elle ressent physiquement mais aussi moralement. Exemple dans le sonnet V : « et plus de pleurs te voyant jettera » Elle parle de ses sentiment envers l’autre. Dans le sonnet VIII « la vie m’est trop molle et trop dure, montre une sensation physique de la part de Louise Labé. Dans les 2 tercets, elle évoque plutôt une conclusion, une explication dans le même sonnet on trouve le connecteur logique « Ainsi » les verbes de pensée « je pense » ou encore « je crois ». La fin de ses sonnets renvoi toujours au début, je cite sonnet XI premier vers: « Ô doux regards, ô yeux pleins de beauté » puis le dernier vers « sentant mon œil être à mon cœur le contraire » on retrouve le champ lexical de la vue.