lowcost
Tout le monde aime partir en vacances. Les destinations lointaines attirent... qu’il s’agisse de bronzer sur les plages de Djerba, de faire de la plongée en Egypte ou de flâner dans les magasins londoniens. Pour y parvenir, la chasse aux petits prix est ouverte.
Depuis quelques années, le boom des compagnies aériennes «low cost» a permis à des millions de personnes de voyager à des prix cassés. Grâce à ces compagnies et à leurs prix dérisoires, un Suisse peut facilement partir faire du shopping pour la journée à Paris ou aller se baigner dans la mer en plein hiver.
Mais que se cache-t-il derrière des prix aussi attractifs? Démocratisation du voyage, nouvelles opportunités pour les portes-monnaies serrés ou catastrophe écologique?
Que signifie «low cost»?
En français, l’expression «low cost» se traduit par «à bas prix», «à prix cassé».
Dans le domaine du transport aérien, le terme s’applique couramment à une compagnie qui propose des tarifs très bas aux voyageurs, ceci en réduisant:
le confort: l’écart entre deux rangées de sièges est minimisé, il n’existe pas de classe «affaires»; les services: les repas à bord sont remplacés par la vente de snack et de boissons, le personnel est réduit au minimum requis, les clients ne passent plus par des agences mais commandent leurs billets directement sur Internet, le check-in se fait par auto-enregistrement à des bornes électroniques. les coûts de fonctionnement des compagnies: les salaires du personnel sont souvent bas, les vols sont directs, les escales sont courtes et les compagnies cherchent localement à acquérir des subventions de la part des pouvoirs publics.
Qui sont les compagnies «low cost»?
Les compagnies «low cost» sont la plupart du temps des compagnies qui font des vols court-courriers. Les plus connus en Europe sont Ryanair et Easyjet. Ces compagnies concentrent leurs destinations sur les grandes villes européennes à forts potentiels touristiques. En dehors des