Lucia Ferreti : «De l’internement à l’intégration sociale : l’Hôpital Sainte-Anne de Baie-Saint-Paul et l’émergence d’un nouveau paradigme en déficience intellectuelle, 1964-1975»
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Compte rendu de l’article de Lucia Ferreti : «De l’internement à l’intégration sociale : l’Hôpital Sainte-Anne de Baie-Saint-Paul et l’émergence d’un nouveau paradigme en déficience intellectuelle, 1964-1975»Lucia Ferreti, historienne et professeure de métier à l’université du Québec à Trois-Rivières, a publié dans la Revue d’histoire de l’Amérique française un article intitulé «De l’internement à l’intégration sociale : l’Hôpital Sainte-Anne de Baie-Saint-Paul et l’émergence d’un nouveau paradigme en déficience intellectuelle, 1964-1975». Il s’agit là d’un article portant sur la transformation radicale de vocation de l’Hôpital Saint-Anne de Baie-Saint-Paul. Passant, en une décennie, d’un hôpital psychiatrique surpeuplé et sous-financé à une structure pionnière de la réadaptation et de la déshospitalisation des internés. Cet article parle beaucoup de l’implication des Petites Franciscaines de Marie dans l’évolution de la pensée clinique sur la déficience intellectuelle et sur la métamorphose de l’hôpital de Baie-Saint-Paul, mais aussi des autres structures déjà en place ainsi que de la création de nouvelles.
L’article qui explique de façon chronologique les événements survenus autour des années 1964 à 1975 vient démontrer le changement de paradigme survenu au Québec au début de la révolution tranquille par rapport aux déficients intellectuels; passant d’une pensée d’internement à une pensée d’intégration sociale. Bien que la réadaptation en déficience intellectuelle soit née dans les années 1920, l’article veut mentionner le fait que l’Hôpital Saint-Anne de Baie-Saint-Paul fut l’endroit où, pour la dernière fois, une congrégation religieuse a joué un rôle déterminant dans l’évolution du domaine de la déficience intellectuelle au Québec.
L’article traite pour commencer des problèmes surtout économiques et sociaux lié à l’Hôpital Saint-Anne. Cette dernière ressemblant en tout point aux idées pré faites des hôpitaux psychiatriques d’autrefois :