Luigi russolo
Au début du 20e siècle, le Manifeste des musiciens futuristes (1911) de Balilla Pratella, puis celui intitulé L’art des bruits (1913) de Luigi Russolo prétendent rénover la musique par l’art des bruits. Il faut, dit Pratella, « exprimer l’âme musicale des foules, des grands chantiers industriels, des trains, des transatlantiques, des cuirassés… Ajouter enfin aux grands motifs dominants du poème musical la glorification de la Machine et le triomphe de l’Électricité. » Russolo, qui vient d’abandonner la peinture pour révolutionner la musique, écrit quant à lui : « Nous nous amuserons à orchestrer idéalement les portes à coulisses des magasins, le brouhaha des foules, les tintamarres différents des gares, des forges, des filatures, des imprimeries, des usines électriques… ».
Attachés au principe de synesthésie entre les sens, les futuristes composent leurs tableaux de manière musicale, jouant sur des effets de pulsation, sur l’enchaînement de rythmes chromatiques ou plastiques. Au début du 20e siècle, le Manifeste des musiciens futuristes (1911) de Balilla Pratella, puis celui intitulé L’art des bruits (1913) de Luigi Russolo prétendent rénover la musique par l’art des bruits. Russolo, abandonne la peinture pour révolutionner la musique.
Le 11 mars 1913, Luigi Russolo publie son manifeste L'Art des bruits, dans lequel il présente ses théories sur l'utilisation du son-bruit. C'est le début du "bruitisme".
Résumé du manifeste
1. Il faut élargir et enrichir de plus en plus le domaine des sons.
2. Il convient de remplacer la variété restreinte des timbres des instruments que possède l'orchestre par la variété infinie des timbres des bruits obtenus au moyen de mécanismes spéciaux.
8. Nous engageons tous les jeunes musiciens vraiment doués et audacieux à observer tous les bruits pour comprendre les rythmes différents qui les composent, leur ton principal et leurs tons secondaires.
Peu après, il réalise avec Ugo Piatti une