Luis sepûlveda
Luis Sepùlveda naquit dans une famille normale et voyagea dès l’âge de 14 ans à travers le chili et ses pays limitrophes. Après ses études secondaires, il étudia la mise en scène à l’Université nationale. Après cela, il reçut une bourse pour partir à Moscou pour étudier l’art dramatique. Il se la fait retirer après 5 mois pour mauvaise conduite. C’est pourquoi, il rentra au Chili.
Son premier livre paru en 1966. C’était un recueil de poème de jeunesse. Puis, un jour, un de ses amis publia une dizaine de ses contes réunis dans un livre : « Cronicas de Pedro Nadie » et l’envoya à cuba où il reçut le prix de « Casa de las Americas » en 1969. C’est à partir de ce moment qu’il commença à être connu. Tout en écrivant, il menait une activité politique d’abord en dirigeant le mouvement des étudiants puis, au département des affaires culturelles dans le gouvernement Salvador Allende.
Durant le coup d’état militaire de 1973, il fut emprisonné 2 ans et demi, mais fut ensuite assigné à résidence et réussit à s’échapper. Il resta clandestin durant un an et créa un groupe de théâtre avant de se faire arrêter une deuxième fois. Cette fois, il écopa de 28 ans de prison, mais sa peine fut réduite à 8 années d’exil grâce à Amnesty International. Ainsi, il sortit de prison et s’évada une deuxième fois. Après une longue série de voyages, il s’installa à Quito. Là-bas, il dirigea le théâtre de l’alliance française et fonde une compagnie. Il partit ensuite en expédition avec l’Unesco pour observer l’impact de la colonisation sur les Indiens Shuars. Celle-ci lui fit partager la vie des Shuars durant 7 mois et lui fit changer sa vision du monde. Il travailla en liaison avec les indigènes et créa le premier plan d’alphabétisation d’Imbabura, dans les Andes.
En 1979, il rejoignit la brigade internationale de Simon Bolivar. Puis, après la révolution, il travailla comme rédacteur international dans un journal. L’année suivante, il quitta le Nicaragua pour l’Europe. Il