Lumière philo
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Rappel du sujet :
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Ecrivez un paragraphe pour montrer que Jacques est victime d’un véritable dédoublement de la personnalité : il a la conscience d’un homme mais les pulsions d’une bête fauve.
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Le héros de la Bête humaine, Jacques Lantier est victime de pulsions bestiales dont il a conscience, et qui font de lui un personnage à la double personnalité.
Au début du roman, Jacques est présenté par le biais de sa marraine Phasie. Alors que la vieille femme se sent menacée par son mari, le héros tente de la rassurer et emploie des mots doux et tente de la faire rire. Elle l’appelle à plusieurs reprises « mon garçon », « mon grand garçon » afin de montrer son affection. En choisissant d’utiliser la Tante Phasie pour décrire le personnage pour la première fois, Zola insiste sur sa bienveillance et sa gentillesse.
C’est pourquoi le lecteur est surpris lorsque Jacques, victime de ses pulsions animales, ne parvient plus à se contrôler. Dans le même chapitre, la gorge « chaude et blanche » de Flore éveille chez lui un instinct bestial comme le champ lexical du fauve le montre « proie », « la femelle », « bête enragée ». Cet instinct, le héros ne parvient pas à le maitriser. Seule la Lison, sa locomotive y réussit, il la compare même à une « maitresse apaisante », tandis que seul il doit se cramponner, se faire violence pour ne pas succomber au meurtre : « la face enfoncée dans l’herbe », « ses doigts tordus entrèrent dans la terre », les verbes employés témoignent de la violence de sa réaction par l’emploi du passif d’une part, et du participe passé « tordus ».
Néanmoins, le lecteur peut constater que Jacques ne se complait pas dans cette violence gratuite. Contrairement à Roubaud, il ne commet pas de crimes prémédités. Il connait