luxe
Le luxe, c'est le mode de vie consistant à pratiquer des dépenses somptuaires et superflues. Un monde de privilège, d'extravagance associé à la richesse et à la rareté... Tout comme Ferrari qui met en vente une nouvelle voiture seulement accessible à ceux qui en possède déjà une. Il n'est pas utile mais appartient au monde du rêve et du plaisir.
C'est un mode de vie, d’ailleurs, comme le dit si bien Jean Castarède, le luxe est une soupape indispensable à l'activité humaine au même titre que la détente, le sport, la réflexion et l'amour.
Les inégalités que le luxe peut révéler sont choquantes. Le luxe n’est donc pas durable s’il contribue à creuser ces inégalités. Comme l'explique Flaubert, l'égalité c'est le facteur de disparition du luxe. Mais comme le démontre Philippe Perrot, le luxe ne peut se manifester sans hiérarchie sociale ni inégalité sociale. En effet, c'est ce déséquilibre qui fait naître le luxe.
Le luxe, c'est le superflu du nécessaire, donc ce qui n'est pas nécessaire, l'excès dans la manière de vivre ou bien l'opposition du banal. Notre société nous offre une multitude d'objets de consommation bien inutiles par rapport au minimum vital. Et pourtant l'homme continue d'acheter des choses inutiles.
De plus, ce qui est nécessaire ou superflu n'aura pas le même sens pour un occidental ou un habitant du Tiers Monde... C'est une opposition entre les plus riches et les plus pauvres manifestée par des différences financières, mais également une opposition entre les goûts des plus jeunes et des plus vieux qui ne sont pas les mêmes.
Le luxe varie en fonction de l'espace et du temps, en effet, l'évolution simultanée du nécessaire et du luxe est une variation qui ne s'arrête jamais. Il existe, suivant les lieux et les époques, des besoins non satisfaits et très spécifiques. En outre, les modes sont également variables dans le temps et l'espace. Comme le démontre Jean Castarède dans son essai sur le luxe, la femme de nos