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Deux grands types d’ascenseurs existent principalement : Ascenseurs à traction électrique Un moto-réducteur électrique actionne une poulie qui entraîne par adhérence une nappe de câbles auxquels sont suspendus la cabine et son contrepoids. Correspondant à des besoins particuliers, deux variantes existent : pour des petites capacités et un encombrement réduit du fait de l'absence de contrepoids (en particulier pour la création d'ascenseur dans un immeuble existant), le treuil à tambour tracte directement la cabine ; pour les immeubles de grande hauteur nécessitant des vitesses plus importantes, les ascenseurs dits "gearless", la poulie d'adhérence est alors directement entraînée (sans réducteur) par un moteur électrique plus sophistiqué. Par ailleurs de plus en plus d’ascenseurs électriques sans local de machine sont maintenant installés, grâce aux efforts d’innovation technologique des constructeurs rendus possibles par la Directive ascenseurs de 1995. Ascenseurs dits « hydrauliques » En l'absence de contrepoids, la cabine est dans ce cas propulsée, directement ou par une suspension mouflée, par le piston d'un vérin alimenté par de l'huile sous pression provenant d'une centrale oléoélectrique. Adaptée à des courses et des vitesses plus modestes, cette technique favorise l'installation d'ascenseurs dans des espaces réduits et d’ascenseurs de charge de forte capacité.
Eléments communs aux différents types d’ascenseurs : Dans la gaine : Une cabine circulant le long de rails de guidage verticaux : de dimensions adaptées aux différentes capacités normalisées, la cabine est désormais équipée de portes afin d'éliminer tout risque de coincement lors des déplacements. Outre les accessoires de décoration et d'éclairage, elle comporte le panneau regroupant les boutons de commande et la signalisation. La cabine défile devant les baies palières fermées par des portes aujourd'hui coulissantes, automatiquement commandées par la porte