Léda et le cygne
Jean-Jacques, dit James Pradier
Mon choix s’est porté sur cette statuette pour diverses raisons.
Ce que j’aime au premier abord, c’est la finesse de l’œuvre. La statuette attire l’œil sans pour autant être colossale. Les matériaux utilisés demandent un travail fait avec soin. En effet, nous retrouvons des métaux précieux comme l’or et l’argent mais aussi une pierre fine de couleur turquoise ainsi que de l’ivoire, un matériau riche mais rare.
Cette œuvre reprend un épisode de la mythologie grecque. Cette dernière au caractère fascinant continue d’intéresser le monde d’aujourd’hui. Pour ma part, ce que je trouve plaisant c’est la relation singulière qu’entretiennent les Dieux avec les mortels. De plus, cette relation ne fait qu’intensifier la dimension mystérieuse de la mythologie grecque. D’ailleurs, la Léda de Jean-Jacques, dit James Pradier m’apparaît ici comme une déesse. Elle est nue arborant un corps étincelant et bien fait. Les matériaux choisis donnent à la statuette une certaine richesse.
Par ailleurs, je trouve que cette œuvre à la connotation érotique relate avec subtilité l’union de Zeus et de Léda ainsi que l’infidélité de cette dernière. En ce qui concerne leur union, l’accent est mis sur le bec du cygne qui lui est pointé sur l’entre-jambe, recouverte d’un drapé or. Alors que pour traduire l’infidélité, l’accent est pointé sur la main de la jeune femme qui tente à peine de repousser son amant.
Enfin, ce qui me paraît intéressant est le contraste des couleurs. Le corps de Léda qui est en ivoire apparaît lumineux à coté de celui du cygne. En effet, le corps de l’animal réalisé avec de l’argent paraît terne. De plus, les colliers et bracelets de la jeune femme ainsi que son drapé sont de couleur or et turquoise. Des couleurs qui paraissent vives du à la blancheur du corps de Léda. Mon hypothèse est la suivante : la blancheur du corps de la femme est du à sa part d’innocence tandis que le vice de Zeus se traduit