Législation commerce international
Le système de l’OMC est devenu, sans attirer l’attention internationale, l’organisation internationale la plus puissante du monde. La régulation de l’OMC est, en effet, devenue un exemple dans l’élaboration des règles internationales. Nous évoquerons dans un premier temps les points d’accord et dans un deuxième temps ceux de désaccord qui aboutissent à des contentieux réglés par les panels de l’OMC.
1) Points d’accords
Il faut souligner que trois accords importants définissent les règles de l’OMC, dans le domaine des marchandises, de services et de la propriété intellectuelle. Il y a d’abord le GATT. Les Etats ont convenu de parvenir à un abaissement des taxes douanières. Cependant cet accord arrive à générer des contentieux, du fait que certains Etats ne suivent pas sur le menu les engagements pris. Ensuite il y a le AGCS, accord très important car le commerce mondial, suivant sa production s’oriente d’avantage vers le marché des services. C’et sur cet accord que l’on enregistre un contentieux très évolutif. Cet accord est dénoncé comme produisant des inégalités entre pays riches, pays émergents et pays pauvres. Il y a aussi l’accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle. Ces accords examinent les politiques commerciales des gouvernements. Ainsi de nombreux autres accords sont venus se présenter sur des aspects spécifiques, comme l’accord sur l’agriculture, ASPS, l’accord sur les mesures concernant l’investissement et l’OTC. Ces accords sont venus prolonger les discussions qui ont eu lieu entre 86 et 94. Dés 2001 les pays émergents ont fait remarquer que des obstacles techniques subsistaient à leur développement. Ces obstacles sont beaucoup plus importants depuis la libéralisation du marché à l’échelle mondiale. Les pays en développement ont demandé par le programme de Doha en 2001, des règles pouvant favoriser leur développement. La rupture n’existe pas seulement entre pays