Méditations métaphysiques. réponses aux objections de gassendi .
Méditations métaphysique est une réponse à Gassendi qui se moquait de la démarche cartésienne en ces termes : « Je ne vois pas que vous ayez eu besoin d’un si grand appareil , puisque d’ailleurs vous étiez déjà certain de votre existence, et que vous pouviez inférer la même chose de quelques autres que ce fut de vos actions » . Comment Descartes met-il en évidence la certitude métaphysique afin de répondre à Gassendi. Tout d’abord nous verrons la démarche de Descartes, puis l’objection qu’émet Gassendi. Et pour finir la réponse que Descartes lui donne pour se justifier.
Descartes met en évidence le cogito « je pense donc je suis ». Pour lui cela signifie je ne suis certain que de la réalité de ma propre pensée, non de celle de ma promenade ou de mon corps. Il se pourrait fort bien que je sois en train de rêver. Ce qui rend probant le "cogito", c'est la conscience qui accompagne mes pensées. C'est parce que j'ai conscience de penser, de douter etc. que j'éprouve l'évidence du fait de mon existence. La conscience de penser m'assure que j'existe. La conscience, chez Descartes, apparaît comme le mouvement ou l'acte par lequel l'esprit saisit ses propres opérations. Jusqu'au XVII ème siècle, le mot "conscience" désignait exclusivement la conscience morale (la conscience du bien et du mal, dont la voix se fait entendre lorsque l'on éprouve du remords, qui incite à faire son examen de conscience, qui donne bonne ou mauvaise conscience). C'est sous la plume de Descartes que le terme de conscience apparaît pour la première fois