Chapitre 4 : la mégalopole japonaise. Manuel p. 232-253.
I. Un centre de l’économie mondiale.
A. Une immense conurbation animée de flux intenses
1) Un réseau urbain hiérarchisé (manuel p. 240). • Carte 3 p. 241. La mégalopole japonaise forme un étroit ruban urbanisé le long du Pacifique et de la mer Intérieure, sur une plaine littorale coincée entre les montagnes et la mer, soit 1/3 du territoire japonais.  104 millions de personnes, plus de huit Japonais sur dix, y vivent.  C'est la plus densément peuplée des trois mégalopoles mondiales (+ de 700 hab./km²).  Sa population continue de croître alors que celle du reste du pays vieillit plus vite et diminue. • Les centres des métropoles se couvrent d'immeubles de bureaux tandis les citadins modestes sont rejetés vers les banlieues qui s'étendent démesurément autour des gares et le long des axes, allongeant les déplacements journaliers.  Voir les traits caractéristiques de la ville japonaise dans le manuel p. 240. • Au sommet de ce réseau urbain hiérarchisé, l'aire métropolitaine de Tôkyô (33 millions d'habitants), la capitale du pays, est relayée par les aires urbaines d'Ôsaka-Kôbe-Kyôto (16 millions d'habitants) et de Nagoya (8,5 millions d'habitants). 2) Un espace fortement structuré par les transports (§A p. 242) • 4 aéroports internationaux : à Tokyo (Narita, Haneda) et Osaka (dont le Kansai aménagé sur un gigantesque terre-plein). • Le réseau des transports terrestres permet l'intégration de la mégalopole.  Des ponts et des tunnels relient les îles et assurent la continuité du territoire.  Les déplacements des personnes parcourant moins de 500 km s’effectuent principalement par le train. La plaine côtière est parcourue par la voie ferrée à grande vitesse (le Shinkansen, qui date de 1964) et par des routes et des autoroutes souvent doublées, parfois triplées.  Le réseau autoroutier se développe et supporte l'essentiel du trafic de marchandises. Mais il est aujourd'hui saturé, bien que le cabotage assure