Le développement économique et social de tout pays dépend en grande partie de la prospérité et de la croissance des différentes entreprises qui s’y sont installées. En effet, l’entreprise se définit comme étant une entité économique et autonome dont l’objectif est de rassembler et de combiner les moyens humains, matériels et financiers en vue de produire pour la commercialisation des biens et / ou des services à but lucratif.
De nos jours, la petite et moyenne entreprise (PME) est perçue comme un instrument de la croissance économique. Cette position est due, d’une part, à la contribution appréciable de la PME à la production de richesse et à la création d’emplois et, d’autre part, à sa flexible d’adaptation aux conditions de l’environnement des entreprises.
Cet environnement particulièrement marqué par la mondialisation croissante des échanges et la globalisation de l’économie qui supprime toutes les frontières physiques grâce à l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).
Dans un tel contexte, les petites et moyennes entreprises béninoises, à l’instar de leurs homologues du reste du monde, ne sont plus protégées contre la concurrence extérieure et doivent, pour soutenir cette dernière, être compétitives aussi bien sur leurs propres marchés locaux (contre les exportations étrangères) que sur leurs marchés d’exportation à l’échelle régionale et mondiale.
En un mot, les PME doivent améliorer leur compétitivité et surtout leurs performances si elles veulent jouer un rôle significatif sur les marchés régionaux et mondiaux tout en couvrant leurs marchés nationaux désormais ouverts à la concurrence étrangère.
Dans cette dynamique de compétition accrue, les PME béninoises rencontrent divers problèmes et contraintes devant lesquelles elles ne disposent pas toujours de moyens de réaction rapide et adéquate. Elles doivent donc bénéficier de l’appui efficace des autorités nationales et de la communauté internationale ainsi que