Ménon et socrate
"La vertu Ménon, ou une vertu?"
Cette phrase sert d'introduction pour le texte à suivre qui est le celui à étudier.
Ici, Socrate cherche à aider Ménon à trouver une définition de la vertu, ainsi que de lui citer plusieurs exemples. Pour essayer de faire adhérer Ménon à son point de vue, il fait alors une analogie sur la forme et les couleurs.
Pour commenter ce texte, nous étudierons d'abord la notion de vertu qu'est celle de Ménon, ensuite nous nous interesserons à l'analogie sur la forme et les couleurs de Socrate puis nous finirons par une critique de ce texte et de la doctrine de l'auteur.
La première partie de ce texte s'interesse à la vertu. En effet, Socrate a auparavant désigné la justice comme étant la vertu. Ménon rajoute que c'est "une" des vertu et non pas "la" vertu. Et c'est sur cette différence que va s'appuyer toute la suite du texte.
"Par exemple, de la rondeur je dirai qu'elle est une figure et non pas la figure tout court".
Parce qu'en effet, il existe d'autres figures. Tout comme il existerait d'autres vertus que la justice. C'est en tout cas ce que semble penser Ménon. Il y a ici une comparaison entre figures et vertu, dans leur essence même. En effet, ce n'est pas parce que la rondeur est une figure que c'est la seule figure. Tout comme la justice ne serait pas la seule vertu. Socrate serait capable de citer plusieurs autres figures. Il demande donc à Ménon de citer d'autres vertus s'il en est capable. Et effectivement, Ménon peut citer de nombreuses autres vertus telles que "le courage, la sagesse, la grandeur d'âme". Par cette énumération de Ménon d'un certain nombre de choses qu'elle juge être vertus, le dialogue retourne ici à son point de départ:
S: "[...] Nous ne parvenons pas à