Méthode pour construire, et rédiger, une dissertation de philosophie
L’introduction : 1. Avant de poser le problème philosophique, tel que l’énoncé précis du sujet l’indique, vous évoquez, d’abord, le sujet traité de façon très générale (= exemple littéraire, opinion commune – proverbes éculés et citations trop classiques, à éviter). 2. Vous posez le sujet. 3. Vous ANALYSEZ le sujet. 4. Vous énoncez votre problématique, qui énonce un PROBLEME, ou un PARADOXE, sous forme de question. Cette problématique doit comprendre plusieurs phrases. La problématique reflète le travail d’analyse qui a, d’abord, été réalisé au brouillon. 5. Puis vous annoncez votre plan. Ne mentionnez pas le mot « partie » ou « plan », ce serait maladroit. La première partie : Il va s’agir, d’abord, d’examiner une hypothèse – souvent la THESE, qui va dans le sens de l’affirmation (ou de la question) du sujet. « Comme l’opinion commune le suggère… comme nous l’indique telle œuvre de … »

Enoncé du sujet tel que donné. Définitions… Repères… Oppositions massives… « Or, si… comment se fait-il que… Pourquoi…. alors même que… Dans quelle mesure peut-on encore parler de… si… ?»

« Premièrement, nous évoquerons… Deuxièmement,… Enfin,… »

Sautez des lignes ! « Tout d’abord,… Dans un premier temps,… » [Argument] « En effet,… Ainsi…, Effectivement… » [Exemple]

La seconde partie : Il s’agit de développer la seconde idée de votre DISCUSSION ; ici, c’est l’ANTITHESE ; vous commencez toujours par une phrase d’introduction – qui vous permet donc d’introduire votre partie. Chaque partie se comporte ainsi comme une minidissertation, en soi, avec sa phrase introductive et sa phrase de conclusion / de transition vers la partie suivante, le cas échéant. Que vous démontrez au moyen d’un argument, Appuyé par un exemple (ou plusieurs). « En revanche… D’un autre point de vue… cependant… » REMARQUE : En réalité, il doit y avoir AUTANT DE PARTIES QUE NECESSAIRE : Vous pourrez avoir donc une quatrième ou une