Ma bohème
Dans un premier temps, le poète nous présente les différentes figures de sa marche dans la nature. Cette marche est avant tout spatiale. Le poète ce déplace dans un environnement vaste "ciel" (V3), "large" (V5) sans limite comme nous le confirme l'allusion aux astres et aux constellations par le champ lexical de des corps célestes: ''Grande-Ourse'' (V7), ''étoiles'' (V8) et naturel comme nous le prouve l'utilisation du champ lexical de la nature: ''ciel'' (V4 et 8), ''rosée'' (V11).L' utilisation du champ lexical du voyage ''course''(V6), ''routes'' (V9), ''soulier'' (V14) ainsi que celle de verbes de déplacement ''allais'' (V1) donnent une impression de mouvement continu: le poète se balade tranquillement, parcourant les route d'un monde infini et sans barrières avec joie et insouciance. Cependant, l'utilisation de l'allégorie ''un pied près de mon cœur'' (V14) trahit une nouvelle dimension de la marche dans l'esprit du Arthur Rimbaud car en effet cette figure de style dévoile l'amoure que porte le poète vis à vis du voyage et de la marche. Le ''bohémien'' révèle en suite un dimension poétique à sa marche. en effet, l'utilisation du champ lexical relatif a la poésie ''muse''(V3), ''rimes''(V8)...explicite assez bien cet aspect de la marche qui devient alors poésie. L'utilisation de la métaphore ''Petit-Poucet rêveur, j'égrenais sur ma route des rimes'' (V7) nous permet