Ma bohème
→ L’autoportrait d’un vagabond.
- On note la pauvreté évoquée : v.1 « poches crevées », v2 « paletot aussi devenait idéal » (= à force d’être usé, n’est plus qu’une idée de manteau), v5 « unique culotte » + « large trou » (= é hémistiches où pauvreté évoquée), n’a plus grand-chose, v14 « soulier blessés ». DC : garde robe peu fournie et en piteux état.
- Sans domicile, vagabondage évoqué : « auberge à la Grande Ourse » = métaphore pour la belle étoile.
- Utilisation de l’imparfait d’habitude : il a dc l’habitude de ces longues balades = lien avec la vie de Rimbaud qui fait des fugues. Eté 1870 vers Paris mais arrêté à la descente train car pas d’argent, octobre 1870 va à pieds jusqu’à Bruxelles puis à Douai. Il s’agit probablement de la fugue de l’automne 70 (« ces bons soirs de septembre », v.10) qui a duré en effet plusieurs semaines et conduit Rimbaud de Charleville à Bruxelles et de Bruxelles à Douai. Fin 70, ramené de force par la police. 71 nvelle fugue. Rencontre Verlaine. Retournent en Belgique, puis Angleterre, Hollande… partira en Afrique : dc vie de bohémien en qqs sortes.
- « Assis au bord des routes » : pluriel marque l’habitude. Il se décrit « assis au bord des routes ». Le pluriel « routes » est significatif : il en a parcouru beaucoup
- « souliers blessés » : usés (dc personnification) ou bien métonymie pour designer les pieds blessés, dc a bcp marché.
→ La marginalité.
- Personnage qui semble révolté « les poings ds mes poches crevées », refuse le conformisme bourgeois.
- si le poète s’est fait vagabond, c’est surtout parce qu’il est en quête d’espace et de liberté. C’est la révolte qui jette le jeune homme sur les routes, comme le suggère son attitude crispée au premier vers du poème : « les poings » dans ses « poches crevées ». L’utilisation du mot « course » (v.6) qui indique une marche rapide, de longs itinéraires.
- C’est aussi l’espace céleste qui s’ouvre devant le voyageur. L’idée est