Ma bohème rimbaud
En bleu : interprétations
En vert : procédés
I) Un vagabond en quête de liberté Un poème a la première personne donc le poète s’implique. « Mon paletot » « Mon unique culotte », « mon auberge » … déterminant possessif
Le titre « Ma Bohème » : Immédiatement dans le cadre du vagabondage Dormir a la belle étoile, assis au bord des routes : vagabondage Pas de lieu fixe, pas de but pour sa quête « Dans ma course », « au ciel » : Un voyage sans attache
Son seul but, c’est de voyager. Il est indifférent des conditions de voyage, n’en souffre pas. « Allais » (v3) imparfait, temps qui n’est pas borné, on ne sait pas quand ça finit => Incertitude qui ne dérange pas
Voyage solitaire, il précise l’époque « ces bons soirs de septembre » (v10) de cette fugue donc : poème autobiographique
Il a l’air heureux et libre se laisse aller « Oh ! là là ! que d’amour splendides j’ai rêvées ! » (v4) Référence au petit poucet suggère l’errance et l’éloignement de la famille, mais aussi la pauvreté, le vagabondage.
Apparence négligée : « Mon paletot aussi devenait idéal » (v2) : métaphorique « Mon unique culotte avait un large trou » (v5) « Mes poches crevées » (v1) « Les souliers blessés » (v12) : métonymie, la blessure des pieds est liée à la longueur de la marche ⇨ Apparaît dans les vêtements du personnage
II) Un poète qui se réfugie dans la nature
Utiliser des déterminants possessifs : « mon auberge » => la nature est sa maison Les sens sont sollicités en rapprochement avec la nature « Je sentais » (v10), « Je les écoutais », « les lyres », « ombres fantastiques » (v12), « comme un vin de vigueur » (v11) Les sens sollicités : toucher, l’ouï, la vue, le goût
La nature vient l’aider pour lui donner de la force, la nature protectrice/maternelle : Métaphore : « Mon auberge était la Grande-Ours » (v7)