SOCIÉTÉS ET CULTURES AU
MOYEN AGE CENTRAL.
AU MOYEN AGE CENTRAL, LES CAMPAGNES CONNAISSENT UNE EXPANSION
SANS PRÉCÉDENT. UNE STRUCTURE, LA SEIGNEURERIE, FAVORISE LE
REGROUPEMENT DES HOMMES ET MOBILISE LES COMMUNAUTÉS
PAYSANNES. DANS CETTE SOCIÉTÉ D’ORDRES, LES PAYSANS DOIVENT
NOURRIR LES ORATORES ET LES LABORATORES.
ALORS QUE LA VIE DU PLUS GRAND NOMBRE RESTE RYTHMÉE PAR LES
TRAVAUX DES CHAMPS, UNE MINORITÉ ARISTOCRATIQUE SOUDÉE PAR
DES LIENS FÉODAUX PEUT SE CONSACRER À LA GUERRE ET AUX LOISIRS.
SI ON SE RÉFÈRE À DES SOURCES SURES COMME LE DOMESDAY BOOK
( ENQUÊTES DANS LE ROYAUME-UNI AU MOYEN AGE ), L’AUGMENTATION
DE LA POPULATION EST INDÉNIABLE AU MOYEN AGE CENTRAL. EN
EFFET, ON COMPTAIT EN 1100, UN MILLION D’HABITANTS ET EN 1377, IL
Y’A 5 MILLIONS D’HABITANTS QUI VIVENT EN ANGLETERRE MALGRÉ 2
PASSAGES DE PESTE.

Quels sont les facteurs de l’essor démographique propre au Moyen-Âge central et dans quel cadre sociaux celui-ci s’inscrit-il ?

I. La tripartition médiévale et la hiérarchisation de la société.
A. Aux origines de la seigneurie.
Le populus ( les paysans ), ne possèdent pas d’armes. Ils se placent donc sous la protection, et donc de la dépendance, d’un MILITES. Ces puissants, dés la fin de l’époque carolingienne, constituent une aristocratie laïc, et/ou ecclésiastique.

Dés le IX ème siècle, on a d’immense domaines qu’on appelle des VILLAS, qui sont divisées en 2 parties :
• La réserve ( pour le seigneur )

• Les tenures ( louées à des tenanciers )
Les vilains exploitent les tenures en échange de champarts ( paiement en nature ). Au X et
XI ème siècle, il n’y a plus de pouvoir centralisé efficace, et les paysans s ‘en remettent à des hommes puissants. C’est un rapport d’homme à homme. Le puissant assure protection et abri, ainsi que des fiefs ( terres ). En échange le vassal doit fournir du conseil, et une force de travail. Il doit se présenter pour faire la guerre si le seigneur lui demande. C’est le système féodal. Le pouvoir politique est donc fragmenté en