Ma nuit chez maud analyse
Le film « Ma nuit chez Maud » réalisé par Éric Rohmer fait partie de la série de six « Contes moraux » dont il est le quatrième (chronologiquement) volet après La Boulangère de Monceau (1962 ; court-métrage), La Carrière de Suzanne (1963 ; court-métrage) et La Collectionneuse (1967) et avant Le Genou de Claire (1970) et L’Amour l’après-midi (1972).
Le film est sorti le 17 mai 1969 au Festival de Cannes et le 6 juin 1969 à Paris. Le scénario était écrit par Rohmer. Distribué par « Les Films du Losange », le film dure 110 minutes et est realisé en noir et blanc.
On retrouve les personnages principaux joués par Jean-Louis Trintignant dans le rôle du narrateur, Françoise Fabian (Maud), Marie-Christine Barrault (Françoise) et Antoine Vitez (Vidal).
L’action du film se déroule à Clermont-Ferrand, pendant la période de Noël, la ville est couverte de la neige. Le narrateur, puisque son nom n’est pas mentionné, on l’appelle Jean-Louis, est un jeune ingénieur chez Michelin qui habite dans la banlieu, à Ceyrat depuis deux mois. Il mène une vie solitaire et se plonge dans les mathematiques et le calcul de probabilités. Il est catholique, chaque dimanche il participe à la messe à Clermont où il remarque une jeune femme blonde, Françoise, qui l’a fasciné par sa beauté. Dans le début du film, Jean-Louis la suit avec sa voiture et c’est en ce moment- là qu’il la choisit par une « idée brusque et définitive » pour être la femme de sa vie.
Un soir, par hasard, il rencontre dans un café l’un de ses anciens amis, Vidal, communiste qui est devenu professeur de philosophie à l’une des universités clermontoises. Les deux hommes vont commencer une longue discussion sur le rôle du hasard, des rencontres et du pari de Pascal qui est fondé sur une hypothèse où’il faut parier pour l’existence de Dieu et la vie éternelle même que leurs probabilités peuvent être faibles puisque le gain que l’on pouvait en tirer était infini. Jean Louis montre sa