Macbeth
William Shakespeare
Question 1: Vous relèverez et commenterez les différents éléments qui éclairent l'évolution psychologique de Macbeth. Macbeth est introduit dans la pièce comme un héros. Avant même son entrée en scène, il est dépeint comme un grand guerrier, valeureux et au courage sans limite: « Car Macbeth le brave (qui certes mérite ce nom-là », ou encore « Oh le courageux cousin! Le noble seigneur » (I, 2,). C'est sa victoire sur le champ de bataille qui lui permet d'accéder au titre de Sire de Cawdor. Macbeth est septique face aux prophéties des trois sorcières mais lorsque la première des prédictions se réalise, il se met à croire en son destin. Ce qui est frappant concernant la psychologie de Macbeth est est qu'il lui vient d'abord à l'esprit qu'il devra tuer Duncan pour devenir roi, « Ma pensée, où le meurtre encor n'est que que fantasme » (I, 3) , plutôt qu'une mort naturelle de Duncan.
Un des traits psychologique de Macbeth est sa capacité au doute. Macbeth n'est jamais sur de rien, il hésite, réfléchi, fais un pas en avant et deux en arrière. Il est dans l'incertitude constamment, avant, pendant et après son régicide. Lorsque Duncan annonce qu'il a l'intention de passer son trône à son fils Malcolm, Macbeth semble frustré.
Alors qu'il est un valeureux guerrier, ayant déjà vu la mort en face et ayant sans doute déjà tuer des hommes, sa conscience lui joue des tours et il n'en ressort que plus en proie au doute. Cependant on note que Macbeth nous apparaît des plus humains et sympathique lorsque sa masculinité est mise à mal par sa femme.
Il est à la fois heureux de la reconnaissance que le Duncan lui témoigne mais en même temps il voudrait bien prendre sa place
Cependant, à l'acte III, scène 2, Macbeth devient un méchant beaucoup plus conventionnel et réaffirme sa masculinité sur sa femme. Son ambition semble sans borne et le pousse aux actes les plus terribles. Bien que devenu roi, Macbeth est toujours incertain de son