minimisation du cout de l'ajustement de l'inflation
Deux methodes particulieres ont ete experimentées en vue de minimiser la fraction du coût de l'ajustement de l'inflation qui resulte du "probleme de 1'ajustement des prix".

L'une a consiste a fixer le taux de change nominal - ou du moins a en predeterminer les modifications sur la base d'une sorte de bareme (appele "tablita" en Argentine). Le taux de change est maintenu grace a des interventions sur le marche des changes et l’évolution des prix des biens pouvant faire l'objet d'echanges internationaux sera alors dans une certaine mesure indirectement controlee et alignee sur 1'inflation à l'etranger. Lorsque les biens destines a concurrencer les importations n'en sont que des substituts imparfaits, ce controle est inevitablement imparfait. (Cette methode a ete appliquee en Argentine, au Chili et en Uruguay dans les annees 70.)

Un pays doit procéder à un ajustement macroéconomique lorsqu’il existe un déséquilibre entre l'offre et la demande intérieure qui se traduit par un déficit extérieur croissant, des pressions inflationnistes et un ralentissement de la croissance. Les déséquilibres peuvent être provoqués par des facteurs extérieurs (tels qu 'une dégradation des termes de l' échange et une augmentation des taux d' intérêt à l' étranger) , ainsi que par des politiques intérieures qui ont un effet expansionniste trop rapide sur la demande et freinent la croissance de la capacité productive. En principe. un pays peut éviter l'ajustement en contractant des emprunts à l'étranger ou en appliquant des mesures de contrôle sur le commerce et les paiements. Cette forme de stratégie comporte toutefois certains coûts bien connus, notamment une surévaluation du taux de change, une perte de compétitivité sur le plan international, un ralentissement de la croissance économique, un alourdissement de la dette extérieure et une mauvaise allocation des ressources due aux distorsions des prix relatifs.

En raison de ces