macro
Il existe une relation entre les deux : Tout d’abord, il faut disposer d’instruments pour pouvoir observer. Pour certains la réalité doit être observé au microscope, exactement comme le fait le biologiste. En économie il faut observer en vue de comprendre le comportement des éléments de base de l’organisme entier.
Pour les autres, ils ont besoin d’un « macroscope » car il faut observer directement l’organisme tout entier. En économie ces deux optiques (systémiques et ensembliste) sont antagoniques. Pourquoi ? La raison est d’ordre épistémologique. Cette dualité d’optique « micro et macro » correspond a deux optiques rivales car elles correspondent à deux visions différentes : La méthode microéconomique fait usage des individus comme libres et rationnelles. Ils prennent pour modèle l’ « homoéconomicus ». C’est le point de départ de l’analyse de la microéconomie. C’est une approche abstraite de l’économie. C’est donc pour cela qu’on l’appelle la méthode ensembliste. Pour la méthode macroéconomique, les individus n’ont pas d’importance en tant que tel mais par les relations des uns vis a vis des autres. Elle prend l’économie comme un tout, un organisme dont les différents organes sont des taches spécifiques. D’un point de vue historique, la première méthode est la méthode microéconomique. Le mot économie inventé par Aristote est d’origine grec « oikia » et « nomos ». C’est la science et l’étude de la vie domestique. L’optique macroéconomique est beaucoup plus récente, elle s’est développée au 18ème siècle quand l’économie est devenue plus politique.
Aujourd’hui ces deux méthodes ont atteint un égal développement ce qui rend leur rivalité encore plus aigue. Entre ces