Macrobiotique
Yin yang est un critère simple, un compas, une boussole pour tout le monde. On peut l’utiliser à des niveaux sommaires ou sophistiqués. La meilleure façon de connaître yin yang c’est par l’intuition. On ne peut pas l’épuiser par le rationnel et l’analyse uniquement. C’est une logique dialectique que les intellectuels cartésiens ont du mal à comprendre.
L’opposition eau-feu est très classique. En fait ce n’est pas comparable car le feu est un processus, pas un objet, il y intervient la notion de temps, tandis que l’eau fait appel à la notion d’espace.
Yin yang est d’origine chinoise. 5000 ans ? 2500 ans ?
Fou Hi, le livre des transformations (Yi King)
Kotei l’empereur jaune, livre de médecine interne
Chin No instaure la cuisine macrobiotique
Lao Tseu, Tao Te King
Confucius
Tous ont étoffé la connaissance de yin yang au cours du temps, appliqué à divers domaines la philosophie de Fou Hi.
Puis dégénérescence, réinterprétation. Vers 1000 avJC apparaît le Nei King (manuel de médecine interne) qui donne une autre vision de yin yang.
Avant, c’était une vision structurelle : pour être compris de tout le monde, l’élément repère ce sont les objets, tout ce qui se déploie dans l’espace ; ce qui est très utile pour la médecine, la physiognomonie (morphopsycho).
Puis une civilisation plus courtisane, plus mandarinale, moins authentique : ces philosophes se soucient moins de la compréhension du commun des mortels et plus des notions fonctionnelles avec notion de temps. La notion fondamentale c’est l’énergie au lieu de la matière.
Vision structurelle (espace), matière
Vision fonctionnelle savante (temps), énergie
La physique contemporaine découvre que la matière est énergie. Les anciens le savaient par intuition, cette connaissance s’était perdue déjà à l’époque de la Chine classique.
Pour les objets quotidiens, qui n’ont pas de fonction (objets non fabriqués), on applique la vision structurelle de yin yang. On ne peut juger un caillou que comme