Lorsque le nouveau entre en classe, les élèves remarquent plusieurs choses : « habillé en bourgeois » cette remarque ne veut pas dire que le nouveau est un bourgeois mais plutôt qu’il est habillé à la façon des bourgeois, sans pour autant faire partie de cette classe sociale, comme s’il portait un déguisement. En effet, « un gars de la campagne » confirme l’idée que le nouveau vient de la campagne. La suite, « d’une quinzaine d’années environ et plus haut de taille qu’aucun d’entre nous » donne une impression de supériorité face aux autres élèves, car le nouveau est plus âgé et plus grand que tout le monde. Mais la description du nouveau devient de plus en plus péjorative tout au long du texte. En effet le narrateur décrit sa coupe de cheveux « coupés droit sur le front » comme celle d’un « chantre de village » qui fait perdre l’impression de supériorité que donnait son âge et sa taille car après cette phrase le nouveau nous apparaît plus comme un élève modèle et non comme un perturbateur qui réussirait à s’intégrer .
D’après le narrateur, le nouveau porte un habit trop petit pour lui « quoiqu’il ne fut pas large d’épaule, son habit-veste […] devait le gêner aux entournures » et ne semble pas à l’aise dedans car cet habit a ete acheter alors qu'il etait plus petit; et sa famille n'a pas assez d'argent pour en racheter-un. En effet, son habit cache ses « poignets habitués à être nus »,ce qui nous laisse supposer que le nouveau n’est pas habitué à porter une veste et donc que l’école et le monde de la bourgeoisie ne lui est pas familier.
Plus loin, le narrateur annonce clairement que le nouveau porte un vêtement trop vieux et trop petit pour lui quand il dit : « ses jambes sortaient d’un pantalon jaunâtre très tiré par les bretelles » , car le suffixe « âtre » définissant la couleur du pantalon laisse supposer que ce même pantalon a beaucoup servi qu’il en a perdu sa couleur d’origine. De plus la proposition « très tiré par les bretelles » laisse supposer