Madame bovary scène des comices
Madame Bovary, Partie II chapitre 8 : la scène des comices
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, un mouvement littéraire moderne apparu en Europe, il s’agit du réalisme qui succède au romantisme . Il cherche à dépeindre la réalité telle qu’elle est, sans artifice et sans idéalisation, choisissant ses sujets dans les classes moyennes ou populaires. Les histoires vraies sont privilégiées, les personnages ont des sentiments vraisemblables et le milieu ainsi que le physique des personnages sont évoqués avec minutie et objectivité. Flaubert (1821- 1880) est un écrivain français qui a marqué la littérature XIXe par la profondeur de ses analyses psychologiques, par son souci de réalisme et son regard lucide sur la société. Flaubert publie Madame Bovary en 1857 après quatre ans de rédaction. Cette œuvre contre l’histoire d’Emma Bovary marié à Charles, elle fuît son quotidien et se retrouve à courir après des passions et des désirs démesurés. Elle rencontre Rodolphe, l‘amant de ses rêves, une attirance commune les réunis. Dans la scène des comices (Partie II, chapitre 8), Rodolphe attendait cette occasion pour faire la cour à Emma. Ils assistent ensemble aux comices agricoles. Flaubert porte-t-il un regard ironique sur cet extrait? Tout d’abord, nous étudierons la mise en scène théâtrale de cet extrait. Puis nous nous attarderons sur les différentes critiques qui se cachent derrière des procédés ingénieux.
Flaubert déclare, en plein milieux de la phase rédactionnelle de Madame Bovary, qu ‘« il faut que ça hurle par l’ensemble, qu‘on entende des beuglements de taureaux, des soupirs d‘amour et des phrases d‘administrateurs.»
Tel était son but, ainsi dès le début de l’extrait Flaubert nous plonge dans un univers bruyant où « la rumeur de la foule » et « la voix du Conseiller » s’expriment en même temps. Le mot « rumeur » insiste sur l’aspect confondu, désagréable, une sorte de brouhaha. Tandis que « la voix » qui elle est claire doit hurler