Madame bovary
Ainsi, dans le texte de Flaubert la noce ridicule n’est pas vue par un invité mais par un narrateur susceptible de savoir combien le port de bottes peut être douloureux (« semblaient incommodés par leurs habits neufs (beaucoup même étrennèrent ce jour-là la première paire de bottes de leur existence) »).
Dans le 2ème texte, le narrateur assiste au «spectacle » de cette noce ridicule et nous fait part des réflexions muettes des gardiens qui la voit passer (« les gardiens, les lèvres pincées, retenaient des mots d’esprits »).
Les bourgeois de Proust sont ridicules nullement par leurs vêtements mais par leurs propos snob abondamment cités par Proust. Le narrateur nous donne à voir, à entendre les personnages comme en témoignent les nombreuses citations (« tout pour les amis, vivent les camarades »). L’usage abondant des guillemets dans ce texte permet ces citations, mais permettent de prendre une grande distance à l’égard de ces faux intellectuels. Le narrateur du 3ème texte est de surcroît le plus cruels car il nous donne des informations qui contribuent à casser l’image sociale que ces personnages veulent se donner (la tante d’Odette n’était qu’une concierge : « laquelle devait avoir tiré le cordon », madame Verdurin a peur de rire car un jour, elle s’est décroché la mâchoire dans un rire peu élégant.
Ainsi donc, le corpus, nous présente des extraits ayant en commun le registre satirique. Ces trois