Madame de sévigné
Déjà orpheline de père en 1627, alors qu'elle n'a qu'un an, son père, Celse-Bénigne de Rabutin (1596-1627), baron de Chantal, avait été tué lors du siège de La Rochelle (1627-1628), elle perd en 1633 sa mère, Marie de Coulanges, née en 1603. Sa grand-mère paternelle Jeanne de Chantal, fondatrice de l’ordre de la Visitation a été canonisée.
Marie de Rabutin-Chantal coule néanmoins une jeunesse choyée et heureuse, d’abord chez son grand-père, Philippe de Coulanges, puis, après sa mort en 1636, chez le fils aîné de celui-ci, Philippe de Coulanges. Un autre oncle, l'abbé Christophe de Coulanges, sera son ami paternel et l'administrateur de ses biens. Elle a pour cousin germain le chansonnier Philippe-Emmanuel Coulanges, époux de Marie-Angélique de Coulanges, également épistolière de renom.
Une solide éducation, guidée en partie par l'oncle Christophe, lui vaut une connaissance parfaite de l’italien, assez bonne du latin.
En 1644, elle épouse Henri, dit le marquis de Sévigné (1623-1651)1. Elle devient veuve à vingt-cinq ans en 1651, quand son époux est tué lors d’un duel contre Miossens, chevalier d’Albret pour les beaux yeux de Mme de Gondran, sa maîtresse.
Elle eut un fils Charles de Sévigné (12/3/1648 Château des Rochers-26/3/1713 Paris), baron de Sévigné, dit le marquis de Sévigné, marié à Jeanne Marguerite de Mauron mais sans postérité et une fille Françoise de Sévigné (10/10/1646-13/8/1705).
Sommaire [masquer]
1 Œuvres
1.1 Le cadre intellectuel des Lettres de Madame de Sévigné
1.2 Le badinage religieux
2 Souvenirs de Mme de Sévigné
3 Bibliographie
4 Représentations cinématographiques
5 Liens externes
6 Notes et références
Œuvres[modifier]
La correspondance de Mme de Sévigné avec sa fille, Françoise-Marguerite de Sévigné, comtesse de Grignan, s’effectua à peu près pendant