Madame de sévigné
Veuve très tôt, elle vit en femme privée, elle reçoit beaucoup, elle va au théatre au prêche au concert, elle lit beaucoup et surtout elle écrit à tout moment de nombreux feuillets.
Au travers de sa correspondance on peut trouver la description des hommes et des choses de son époque, elle fut chroniqueur de son temps.
Ce sont ses lettres échangées avec sa fille Françoise Marguerite Comtesse de Grignan qui publiées après son décès la rendirent célèbre.
Elle s'installa à Grignan en 1694 et y mourut en 1696. C'est alors qu'elle passa à la postérité.
La correspondance de Mme de Sévigné avec sa fille, Françoise-Marguerite de Sévigné, comtesse de Grignan, s’effectua à peu près pendant trente ans au rythme de trois à quatre lettres par semaine. Les lettres de Mme de Sévigné firent d’abord l’objet d’une première édition clandestine en 1725, comprenant 28 lettres ou extraits de lettres. Cette première édition fut suivie de deux autres, en 1726. Pauline de Simiane, petite-fille de l’intéressée, décida alors de faire publier officiellement la correspondance de sa grand-mère. Elle confie ce soin à un éditeur d’Aix-en-Provence, Denis-Marius Perrin. Celui-ci publie 614 lettres en 1734-1737, puis 1772 en 1754. Les lettres ont été remaniées et sélectionnées suivant les instructions de Mme de Simiane : toutes celles touchant de trop près à la famille, ou celles dont le niveau littéraire paraissait médiocre, furent supprimées. Les lettres restantes ont souvent fait l’objet de réécritures pour suivre le goût du jour.
La question de l’authenticité se pose donc de manière cruciale pour ces lettres. Sur les 1 120 connues, seuls 15% proviennent des autographes, lesquels ont été presque totalement détruits après usage. Néanmoins, en 1873, un lot de copies manuscrites, d’après les autographes, a été retrouvé chez un